1 vendredi / 1 nouvelle – Un merci de trop #4
Comment est-ce possible que nous soyons de nouveau vendredi ? Alors que vendredi dernier c’était ??? Ah merde, déjà il y a 7 jours… Bon en fait j’ai hâte de retrouver Juliette. En écrivant l’épisode #3 de ses aventures la semaine dernière, j’ai trouvé l’intrigue principale que je vais lui faire vivre. Du coup j’ai envie d’avancer dans l’histoire. Et je pense même à vous proposer quelque chose. Est-ce que cela vous dirait de pouvoir influer sur la fin de l’histoire ? Je vais réfléchir à plusieurs évènements qui pourraient se produire, chacun d’eux ayant une influence sur le dénouement. Vous aurez à choisir parmi les évènements et celui qui recevra le plus de suffrages, déterminera la fin. Qu’en pensez-vous ? Une nouvelle épistolaire et participative, c’est une bonne idée non ? J’attends donc vos avis, avec enthousiasme s’il vous plait !! Merci !!
Un merci de trop #4
– Juliette, juliette ? Tu m’entends ? Dis-moi quelque chose !
Bien qu’un peu assourdie, cette voix m’est familière. Mais elle n’a pas l’air très masculine. Pourtant j’étais avec « sexy-boy » il y a à peine quelques secondes.
Je tente d’ouvrir un œil mais un violent mal de tête me vrille le crâne et m’oblige à les refermer.
– Nina c’est toi ? Qu’es-ce que tu fiches ici ? Et on est-ou ?
-Merci de ton accueil, cela fait toujours plaisir. Non mais tu as raison ne me remercie pas. On est dans ton appartement et tu es allongée sur ton lit. D’ailleurs je ne te cache pas que si tu pouvais perdre un peu de poids ce ne serait pas plus mal. On a eu un mal de chien à te porter jusque dans ta chambre.
– Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? Et comment ça « on » ?
– Tu ne te rappelles de rien ? Tu as fait un malaise dans le hall de ton immeuble. Je t’ai vu t’écrouler juste au moment où j’arrivais. Et Luc et moi on t’a porté jusqu’ici. Tu te sens mieux ?
– Comment savais-tu que j’étais rentrée ? Et surtout qui est Luc ???
– J’ai appelé la clinique pour prendre des nouvelles et ils m’ont dit que tu venais juste de partir. Ils m’ont dit que tu n’avais pas l’air très en forme. Alors la meilleure amie que je suis, bien que je me demande après ton accueil fort agréable si tu me mérites, est venue voir si tout allait bien. Et j’ai bien fait parce que manifestement tu ne vas pas très bien.
– D’accord je te remercie d’être présente et de prendre soin de moi. Mais qui est Luc ???
– Désormais « sexy boy » pourra répondre au doux prénom de Luc. C’est comme ça qu’il s’appelle. Il rentrait chez lui quand tu t’es évanouie. Il a proposé de m’aider à te porter jusque chez toi. Et je dois te dire que sa voix est toute aussi charmante que le reste. Et qu’il sent divinement bon.
– Et donc tu me dis que « sexy boy », je veux dire Luc m’a donc tenue dans ses bras, et que n’étais même pas consciente pour en profiter ??
– C’est ca… Et il faut que tu saches aussi que tu as vomi devant lui.
Je sens d’un coup cette odeur acre caractéristique et la nausée me reprend de nouveau.
– J’ai vomi devant lui ? Oh mon dieu… Dis moi qu’il n’en avait pas partout sur sa veste ou sur son pantalon ?
– Tu as le sens des priorités à ce que je vois. Non je te rassure il n’a rien. Lui. En revanche ma veste à moi est bonne pour le pressing. Je te remercie de t’en inquiéter.
– Toi tu es ma meilleure amie, je sais que tu vas me pardonner. Mais lui… Oh non quelle honte. Je n’oserais plus le regarder en face. Et en plus il est entré ici, il a donc vu les boulettes de papier partout, les plaquettes de chocolat entamées et tout le reste ??
– Je crains que oui. Même si en gentleman il n’a fait aucun commentaire. Il a dit qu’il viendrait prendre de tes nouvelles. Tu ne savais pas comment l’aborder et bien voilà maintenant que tu t’es évanouie et que tu as vomi devant lui, le contact est établi !
Elle rit. Je sais pertinemment que si elle avait été à ma place, j’aurais ri également, voire même me serait moquée. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire quand il va venir. Je suis mortifiée.
– Bon et sinon la clinique a appelé il y a quelques minutes. Ils n’ont rien voulu me dire, ce qui est assez normal, mais à priori tu peux appeler ta mère.
– Elle a du remonter dans sa chambre. Ils m’avaient dit qu’ils me préviendraient.
– Ca doit être ca. C’est plutôt une bonne nouvelle non ?
– Il faut que j’aille la voir.
– Je crois plutôt qu’il faut que tu dormes un peu. Tu t’expliques ce malaise comment ?
– Je ne sais pas trop mais je n’ai rien mangé ce midi, alors le stress plus le ventre vide ca n’a pas du me réussir. J’ai eu des vertiges sur le parking de la clinique déjà.
– Je vais te préparer quelque chose à manger alors. Une soupe ?
A l’idée de devoir ingurgiter quelque chose, mon estomac se soulève, j’ai à peine le temps de me précipiter dans la salle de bain pour vomir de nouveau.
Juliette est derrière moi, sur le pas de la porte. Elle est inquiète.
– Tu as du choper un virus à mon avis. Ce n’est pas normal ces vomissements. Tu devrais peut-être faire venir un médecin ?
– Mais non t’inquiètes. Ce n’est sans doute rien. Une bonne nuit de sommeil et tout ira mieux. Rentre chez toi t’occuper de ma filleule et moi je vais aller me mettre au chaud sous la couette.
– Tu es sure que tu ne veux pas que je reste ?
– Tu es adorable mais non, va retrouver ta petite famille. Je t’appelle demain matin quand je me réveille. Je passerai voir ma mère en début d’après-midi et si tu veux on ira boire ensuite le verre que l’on devait boire aujourd’hui. Et comme ça tu pourras m’aider à échafauder un plan pour que Luc me trouve follement sexy et oublie le vomi et tout le reste…
A 13 heures le lendemain, je suis de nouveau dans le couloir du service de chirurgie. La nuit n’a pas été fameuse, peuplée de cauchemars mi-éveillée et de crampes intestinales. Je me suis retournée en vain dans mon lit pour trouver le sommeil, avant de me résigner à rallumer la lumière et prendre un bon bouquin.
J’ai appelé maman ce matin, elle semblait aller plutôt bien et ne souffrait pas trop. A priori le choc n’a pas été trop violent mais ces deux jambes sont fracturées.
Je frappe discrètement à la porte.
– Oui. Ma chérie, je suis contente de te voir.
Elle est toute pâle. La vue de ses jambes est assez impressionnante. Jamais je n’avais vu de broches.
– Tu es sure que tu n’as pas mal ??
– Les médecins me donnent de la morphine, alors ca peut encore aller. Je crois que c’est surtout impressionnant. Ils m’ont dit qu’avec un peu de rééducation, je devrais m’en remettre. Mais j’en ai pour au moins 3 mois. Ton père va devenir fou, lui qui ne sait même pas casser un œuf.
– Ne t’inquiète pas maman, je vais aller faire des courses et lui acheter des plats cuisinés. S’il le faut j’irais manger avec lui le soir le temps de ton hospitalisation.
– Ca lui fera plaisir. Nous ne t’avons pas vu beaucoup ces derniers temps. Tu as beaucoup de travail à l’agence ?
Le moment que je redoutais est arrivée. Je n’ai pas le cœur de lui mentir.
– Je ne travaille plus à l’agence maman.
– Comment ca ? Je ne comprends pas ?
– Oui je suis partie. J’ai démissionné il y a un moins de quinze jours.
– Mais pourquoi ? Il te plaisait pourtant ce travail ?
Comment lui expliquer ? Comment lui dire que la petite fille modèle qu’elle a toujours connue n’est pas vraiment heureuse ? Qu’au fond d’elle elle a toujours voulu écrire et qu’elle n’a jamais osé franchir le pas ?
– Qu’est-ce que tu vas devenir ? Tu as trouvé un autre travail ?
– Ne t’inquiète pas maman. Oui, oui j’ai d’autres pistes en vue.
Encore une fois je me suis dégonflée, je n’ai pas osé lui dire. J’ai tellement peur de la décevoir. Chaque chose en son temps. Quand elle ira mieux, je lui dirais.
Les crampes qui s’étaient faites relativement discrètes jusque la se font d’un coup plus insistantes. L’envie de vomir me reprend.
– Je vais te laisser maman, je ne me sens pas très bien depuis hier. J’ai du attraper un coup de froid ou un truc du genre. Je ne voudrais pas te le refiler.
– Je pense que je vais dormir un peu. Je suis encore un peu fatiguée de l’anesthésie. Tu passes voir ton père hein ?
– C’est normal que tu ne sois pas encore bien. Ne t’inquiète pas, je passe voir papa ce soir. Je mangerais avec lui.
– Et soigne-toi bien. Tu devrais passer à la pharmacie pour qu’il te donne quelque chose.
– Oui maman, allez dors. Je t’appelle ce soir pour prendre des nouvelles.
Elle a déjà fermé les yeux lorsque je referme la porte de sa chambre. J’ai l’estomac qui se soulève à l’approche de la cafétéria située au rez de chaussée. Ce n’est vraiment pas la grande forme.
Sur le chemin du retour, j’aperçois une pharmacie et je m’y arrête.
Youhou ! Luc ! C’est donc lui, c’est marrant on s’imagine les traits de son visage, son apparence… Pour ton idée de nouvelle épistolaire et participative, je suis partagée entre le fait de vouloir avoir la « vraie » fin que tu lui destines et l’envie de pouvoir voir rebondir cette histoire au gré des évènements… Je ne vais pas t’aider sur ce coup là 😉 Encore bravo
Et oui luc ! C’est l’homme qui a suggere le prenom.
Pour le participatif attendons de voir ce que pense les autres fans de juliette alors ! 🙂
C’est un supplice, cette échéance hebdomadaire, pour moi qui suis plutôt une dévoreuse en matière romanesque ! Plus qu’à attendre la semaine prochaine…
Et oui !!! Patience, patience !!!! 🙂
Serais tu comme moi quand tu écris ? Un million d’idées et du mal à choisir ? ^^
Je pense tout pareil que crevette pour ta proposition, l’idée est sympa et tentante et en même temps l’envie de voir ce que toi tu vas en faire…
En tout cas compte sur moi pour continuer à te harceler pour avoir une soirée quelle qu’elle soit parce que moi je l’aime bien cette petite Juliette 🙂
J’ai deja l’idee de la fin… Je voulais juste vous associer a l’histoire. Vous etes trop adorables de preferer me laisser faire.
Hum…. nausée, vomissements… gastro ou Bébé?????? j’aime toujours autant Juliette! et excellente idée pour le participatif! bon courage.
Qui sait…..
Olalala, la torture continue 😉 en tous cas à chaque fois j’adore retrouver Juliette!
S’il faut participer je le ferai volontiers mais j’avoue être plutôt d’accord avec les copines, j’aimerai tellement savoir ce que tu lui réserves…
Vous etes adorables ! 🙂
Hum, hum, j’ai l’impression que la petite Juliette à rencontrer son Roméo !! Oui je sais c’est facile … Mais si elle est enceinte ça va compliquer les choses …
Je me demandes si toi même tu sais déjà si c’est un bébé ou pas, non ? 😉
A très vite, merci.
Reponse vendredi prochain !!!! 😉
En effet joli premier contact
Et donc que va acheter Juliette à la pharmacie ? Du spasfon ? Un test de grossesse ? de la crème dépilatoire pour préparer une 2eme rencontre avec Luc ?
Un blog dont vous êtes le héros.. excellent 😀
J’adorais ces livres quand j’étais ado !!! 🙂