Ma lecture de « La plantation » de Leila MEACHAM
Comme je vous le disais ici, j’ai lu il y a peu « Les Roses de Somerset » le premier roman de Leila MEECHAM. Les éditions Charleston m’avaient gentiment envoyé le second roman « La plantation » dont l’histoire précède celle du premier. Vous me suivez ?
« Les Roses de Somerset » nous raconte l’histoire de Mary Toliver. « La plantation » nous raconte l’histoire de Jessica Windham et Silas Toliver les arrières grands-parents de Mary. Là je crois que c’est plus clair pour tout le monde. « La plantation » est donc un roman préquel.
Je remercie d’ores et déjà ce roman qui m’a permis d’apprendre ce mot que j’ignorais. Petit aparté de vocabulaire.
Venons-en au fait : ai-je aimé ce second roman ? Les débuts de l’histoire des Toliver.
Je n’ai pas aimé, j’ai adoré ! L’époque de l’histoire, les personnages, la narration. J’ai dévoré ce second opus.
« Caroline du Sud. Privé de son héritage, Silas Toliver veut partir avec sa bien-aimée Lettie vers un nouveau territoire portant le nom de Texas pour y établir sa plantation. Sans argent, il ne peut réaliser son rêve. Fille d’un riche propriétaire terrien, Jessica Wyndham a caché un esclave fugitif. Pour laver l’honneur de sa famille, son père propose un marché à Silas : il financera son expédition vers l’Ouest s’il accepte d’épouser Jessica et de partir avec elle ».
Les livres dont l’histoire se déroule sur fond d’esclavage et d’abolition, de guerre de sécession m’ont toujours beaucoup plu. Celui-ci n’a donc pas failli à la règle.
J’aime ces histoires qui m’emmènent jusque tard dans la nuit, incapable que je suis de me raisonner et de fermer le livre, même lorsqu’il est deux heures du matin. J’aime ces soirées d’été ou du fait de la chaleur je lis allongée au dessus de la couette, fenêtre ouverte, appréciant les petites brises nocturnes. Ce n’est qu’un hasard de calendrier, mais avec cette chaleur, je me suis projetée en plein Texas naissant, dans les champs de coton. Je me suis représenté le travail des esclaves, le dos courbé dans les champs, la peau brulé par les rayons du soleil.
Si vous aimez les sagas, jetez-vous sur les deux romans de Leila MEECHAM, la période est idéale pour les dévorer !
Certains se demanderont peut-être s’il faut lire le second avant le premier, pour avoir l’histoire dans l’ordre. Je m’étais moi-même posé cette question à vrai dire.
Et bien je recommanderais de respecter l’ordre de publication. Lire « La plantation » après « Les roses de Somerset » me paraît logique en fait, même si cela peut paraître étrange.
Il est très intéressant pour le lecteur de lire certains évènements tout en sachant ce qu’il adviendra par la suite. Chaque page de « La plantation » fait penser aux Roses de Somerset, on voudrait crier aux personnages de faire d’autres choix, de prendre d’autres directions, parce que l’on sait, nous, ce qu’il adviendra le lendemain. Et c’est une expérience de lecture particulièrement agréable.
Merci pour votre commentaire. J’ai d’abord lu la plantation, j’hésite maintenant à lire les roses du Somerset. Qu’en pensez-vous ?
Oui vous pouvez poursuivre avec les roses de somerset. Vous aurez d’ores et déjà des éléments d’explication en ayant lu la plantation en 1er mais vous saurez la fin de l’histoire.