Projet Roman 2015 #Jour50
Nb de pages écrites : 19
Nb de pages écrites en interligne 1,5 : 27
Ouais je sais c’est nul mais quand même, 27 pages c’est bien mieux que 19.
Nb de signes espaces compris : 56 375
Nb de signes espaces compris en interligne 1,5 : 56 375
Arf on ne peut pas gagner à tous les coups…
A chaque fois que je commence une nouvelle histoire, je me pose sempiternellement (mot compte triple au scrabble, que tu ne peux placer qu’une seule fois dans ta vie dans une phrase tant c’est dure à prononcer…) les deux mêmes questions : « je » ou « elle », « présent » ou « passé ».
C’est pas comme si on s’en foutait. Si, si j’en vois certains dire que c’est un peu pareil. Et bien non. Le « je » ne permet pas d’écrire des phrases du type « elle ne se rend pas compte que ce type n’est pas fait pour elle ». Au je, cela donnerait « je ne me rends pas compte que ce type n’est pas fait pour moi » et d’un coup on voit bien que cette phrase devient ridicule car si je le dit c’est que quelque part je m’en rends compte. Vous m’avez suivi ?
Le « je » est plus vivant, on est moins dans l’introspection, moins dans l’analyse. Sauf que c’est sympa aussi l’analyse… Ecrire au « je » c’est plus impliquant qu’écrire au « elle ». Qu’on le veuille ou non.
Le « elle » est plus doux, plus nuancé. Le « je » est plus fort, plus marqué.
C’est quasiment un choix cornélien.
Et une fois que l’on a tranché sur le « je » ou le « elle », il reste encore le dilemme du temps de conjugaison. Présent ou pas présent. La aussi, tout dépend ce que l’on cherche.
C’est pénible l’écriture non ?
Avant d’écrire, je crois que je n’y faisais même pas gaffe lorsque je lisais un livre. J’aurais même d’ailleurs été incapable de dire que tel bouquin était écrit au présent et tel autre au passé. Maintenant que j’écris, lorsque je commence la lecture d’un bouquin, c’est LA première chose que je remarque et regarde. En essayant à chaque fois de comprendre les raisons du choix.
Naturellement, je peux dire aujourd’hui que je suis plus à l‘aise avec le présent. Mais le passé ça a son charme aussi.
Et puis il ne s’agit pas de se tromper et de se rendre compte au bout de 100 pages que l’on a fait le mauvais choix, et qu’il faut tout réécrire.
Pour le Projet Roman 2015 il a donc fallu trancher… Et les grands gagnants sont le « je » et le « présent ». On pourrait se dire que j’ai choisi la facilité. Oui, en apparence on pourrait en effet le penser. Mais croyez-moi que le « je », pour cette histoire là c’est tout sauf simple. C’est même une vraie mise en danger. Parce que le risque serait d’aller trop loin dans la ressemblance et d’en oublier que je raconte une histoire. Simplement une histoire.
Je ressens tout à fait la même chose sur le degré d’implication du « je »… Écrire, c’est vraiment une douce torture 😉
Bon courage à toi et bonne continuation pour cette écriture ;- Ps: sans écrire, je pense que la simplicité, c’est le « elle » et pas le »je », car ça crée plus de distance
Et en tant que lecteur tu preferes le « elle » du coup ?
Il est cornélien ce billet ! ^^
J’avoue préférer les « Je » et le présent, si ça peut aider à te satisfaire dans ton choix… Je me plonge plus facilement dans ma lecture et je m’accapare plus facilement le rôle du narrateur, =D !
Bonne nouvelle !! Tu auras donc deja deux a priori positif sur mon roman ! 🙂
Intéressant !! Je ne m’étais jamais posée la question !
Bonne écriture !
Sandrine
Merci !
Effectivement c compliqué l ecriture … je garde ma place de lectrice et j ai hate d ailleurs 😀
Qd on lit c’est fluide, ca s’enchaine.. Mais quand on écrit c’est une autre histoire en fait !