Toi aussi, joue la comme les Césars…
Ah ces cérémonies que l’on trouve chiantes à mourir mais que l’on regarde quand même. Ces cérémonies où l’on récompense des films et où l’on s’aperçoit que l’on a vu aucun des films nommés ou presque (sacerdoce parental). Ces cérémonies où l’on récompense des chanteurs et où l’on se demande « mais c’est qui ce type ? L’est connu ? »
Mais oui on regarde quand même… Alors que pourtant… Surtout quand viennent les remerciements.. « Je remercie, ma mère, mon père mes frères et mes sœurs oh oh ce serait le bonheur… » bla bla bla bla et bla… Non pas que les père, mère, frère, sœur, femme et grand-père n’aient pas d’importance mais un peu d’originalité que diable ! Alors voilà ma contribution…
Pour le jour où je me lèverai pour recevoir mon prix Goncourt…
Ou pas…
« Je ne vous dirais pas que je ne m’attendais pas à ce prix, non parce que mon roman est quand même juste formidable, et vous auriez quand même eu de la merde dans les yeux en ne le récompensant pas alors…
Je remercie la sainte modestie qui a oublié de venir me voir le jour de ma naissance.
Je remercie Weight Watchers qui m’a permis de perdre les kilos que j’avais en trop pour rentrer dans la robe que je porte ce soir.
Je remercie le type qui dans le métro il y a trois jours m’a postillonné dessus, grâce à qui j’ai attrapé une gastro qui m’a permis de perdre les derniers trois kilos signifiant remontage de fermeture éclair de ladite robe.
Je remercie le Nutella, toujours là dans les moments de déprime, sans jamais juger même quand on le bouffe à la cuillère, sans jamais te dire « tu ne rentreras jamais dans ta robe du Goncourt »
Merci à mon chausse pied sans qui je n’aurais pu enfiler ces chaussures magnifiques mais bousille orteils que je porte ce soir.
Merci à mon boucher, qui n’a rien fait de spécial mais comme il est sympa je voulais lui dire merci. Salut Gérard, et demain tu me mettras de la noix de veau comme d’hab !
Merci à mon chien qui m’a pourri la vie en rentrant couverte de boue, dégueulassant la maison, et qui m’a inspiré mon roman « 1 labrador c’est toujours 1 de trop »
Merci à Herta pour les ouvertures faciles des paquets de jambon, même si on arrive jamais à les ouvrir correctement, c’est l’intention qui compte
Et enfin merci à la tempête de neige qui a bloqué l’ensemble des autres nominés et qui vous ont obligés à voter pour moi ce soir.
Vive la république, et vive moi »
Nan mais sérieusement, ça aurait quand même un peu plus de gueule !
Non ?
J’croyais…
Ah bah bravo, voilà que telle une fan qui veut tout faire pareil que sa vedette, je me suis enfilée 3 tartines de pain avec de Nutella! Et comme si ce n’était pas suffisant, 3 cuillères ont suivi! Alors là je dis merci!!!! 😉
Le nutella c’est la vie !!! 🙂
Mouahahaha! Chiche de la faire celle-là!!
et surtout chiche d’écrire l’histoire « Un labrador c’est toujours un de trop » 😀
Je sens que je tiens une bonne histoire la !!!
J’adore la fin « Vive la République et vive moi » ! 🙂
Quelle belle formule !! 😉
Ah ah excellent ! J’adore !! Surtout la dédicace pour Herta… Le mot « facile » ne doit pas avoir le même sens pour eux !! ^.^
Le Goncourt sera forcément, un jour, ton ami !! A n’en pas douter…
Allez fille continuez ton futur best-seller !! :*
J’écris, j’écris !! 🙂
Fonce … tu pourras le lire un jour… mais euh beurk gastro mais nutella cuillere le kiff. . Hihi
Si un jour je gagne un prix, je ressortirai ce discours pour me marrer !