L’alphabet et moi – S comme…
Comment ça j’ai déjà fait le S ?? Ah bah oui… S comme Sissi…
Il semblerait que le S soit une lettre de l’alphabet qui à elle seule soit un concentrée de moi…
Il y a Sissi. Certes.
Mais il y a aussi Shopping.
Aaaaah le shopping. Cette libération d’endorphine lorsque j’entre dans une boutique, que je regarde les objets qui s’y trouvent. Souvent conçus avec du tissu, autrement dit des vêtements, ou du cuir, autrement dits des chaussures (et rien d’autre, je vous vois venir vous autres à qui Christian Grey est monté au cerveau… Ou descendu dans la culotte… C’est selon ;-)).
Ce plaisir lorsque je suis à la caisse et que la vendeuse me tend mes paquets. J’ai dit « mes » ? Je voulais dire « mon » bien entendu. Comment ça personne n’y croit ? Ce plaisir démultiplié lorsque le mot Shopping s’accompagne du mot Soldes. Mister 50 nuances n’a alors qu’à bien se tenir…
Il y a aussi le S comme Sac à main. Vous constaterez que j’ai employé le singulier. Parce que trop de sac à main tue le sac à main ! Mouahahahah non allez je déconne ! Si l’on pouvait même mettre plusieurs s à sac à main je le ferais.
Le sac à main, cet objet qui termine artistiquement un bras ou une main. Objet hautement utile également, pour transporter tout mon barda. Enfin sauf ceux qui sont tellement petits que l’on ne peut rien y mettre… Mais ils sont trop beaux alors on leur pardonne.
Et le S comme Stylo, on en parle ? Les stylos, qu’ils écrivent bleu, noir ou vert. Qu’ils soient rollers, à bille ou à encre. Je les aime. J’en ai une boite complète. Chaque année j’en achète. Et pourtant, il m’en faut un nouveau. Oui mon amie Marilyse m’a fait remarquer récemment qu’il me fallait trouver LE stylo. Celui avec lequel je ferais des dédicaces. Oui parce que bien sûr elle me voit déjà faire des dédicaces… Et là, comment vous dire… Un monde de perspectives nouvelles s’est ouvert à moi. Des heures d’arpentage de rayons pour trouver le bon stylo. Celui qui écrit ni trop fin, ni trop gros, celui qui dont l’encre ne s’étale pas pour cause de papier imprimé… Un Montblanc peut-être ? J’en ai déjà un vous me direz. Mais celui-là je me le suis offert pour mes trente ans. A chaque occasion son stylo c’est ma devise ! A chaque occasion son sac à main et ses chaussures également. Bah oui, je vous l’ai dit plus haut, S comme shopping.
Ca se sont les S qui font du bien, les S qui réchauffent le cœur (et vident le compte en banque). Mais il y a aussi les S qui font moins de bien, qui font douter. Et par la même occasion vident aussi le compte en banque par effet rebond de compensation par les S qui font du bien. Vous me suivez toujours ?
Dans les S qui sont moins drôles, il y a le S comme Style. Ou style littéraire. Pour parler clair, je désespère aujourd’hui quant à mon style d’écriture. Que je trouve assez simpliste, pas suffisamment travaillé. Nul ? Oui c’est le mot. Mais comme il commence par N, il tombe un peu comme un cheveu… Sur la Soupe.
A force de relire, de relire et de re relire ma Juliette je suis comme prise de vertiges. Et si je n’avais aucun style ? Cette idée ne m’a pas quitté de l’après-midi. Plus je lis de romans écrits par d’autres et plus j’ai l’impression que ces autres ont un talent que je n’aurais jamais. Que jamais je ne saurais écrire aussi bien. Telle que vous me voyiez, je suis en train de réunir tous les tchoupi et autres Trotro de Sa Majesté de la Poupette afin de tordre le cou à ce complexe d’infériorité.
Et enfin, il y a le S comme Syndrome de l’imposteure. La veille de la remise des prix écrire auféminin, j’avais rêvé que l’on appelait mon nom mais qu’en réalité ce n’était pas mon texte qui était récompensé mais le texte de quelqu’un d’autre. Il y avait eu un décalage d’une ligne entre les noms des participants et les titres des textes. Voilà, voilà…
Mais par quel mystère cette lettre de l’alphabet est-elle si présente ? Après des heures de réflexion, de calculs savants, d’équations à triple inconnues, la réponse est là ! Le S est en fait un double C inversé. Une lettre qui nous joue des tours. Un double C comme Carène.
Heureusement que je ne m’appelle pas Delphine, parce que sinon ma lettre aurait été le B. B comme Bouffe, B comme Bijoux fantaisie qui côute un bras, B comme Bonne (et conne ?), B comme Babe…
Ah aussi ? Merdoum… Faut que je rajoute une inconnue à mon équation alors. Quand je vous le dis que je suis nulle en maths.
Ca faisait longtemps que je n’étais pas repassée, et ca fait du bien de te lire. Ne doute pas, je t’en prie. Un style simple n’est pas forcément simpliste, ou naïf, ou cucu la praline (CETTE expression est niaise!!). C’est tellement désagréable de lire un roman comme on lirait le Monde Diplomatique, avec un surligneur pour pouvoir revenir sur les phrases qu’on a pas comprises… Regarde Foenkinos, la Délicatesse par exemple. le style est simple, direct, et c’est du velours à lire! Irène Némirowski et dans Suite Française arrive a raconter des choses dramatiques avec un style simple aussi, et pourtant, le thème est difficile à aborder (lis le si ce n’est pas fait, il est remarquable).
L’important est d’être sincère, comme le sera TA Juliette!
J’adooooooore David Foenkinos !!! 🙂
Oh mais tu te dévalorises vachement !!!
Moi je trouve que tu as un style, un style que j’aime beaucoup : la simplicité…
Pour moi, il y a les auteurs qui ont un style lourdingue, ampoulé, ou très commercial.
Et puis, il y a ceux qui ont une écriture fluide, des personnages attachants car on peut s’identifier à eux, et qui font que la lecture est un réel plaisir…
J’ai beaucoup aimé « Trois femmes » car justement, tu faisais partie de la seconde catégorie d’auteurs : celle que j’aime lire !
Je ne doute pas que tu vas faire de ta Juliette, une héroïne que l’on va aimer lire dans un très bon roman.
Et dépêche toi, un peu : j’ai hâte de le lire !!!
PS : S comme Stylos, je suis à 100% atteint de la même maladie du tiroir plein ! ☺
Mais que vois-je ?? Juliette serait en ligne ???….. 😉