Mots de blogueuse – Interview de Marilyse TRECOURT
Etre éditée par Librinova m’a permis de rencontrer des personnes formidables. Laure et Charlotte tout d’bord, mes deux marraines bonnes fées. Et puis Marilyse, auteure tout comme moi. Une chouette femme, avec qui j’échange avec plaisir, avec qui je partage mes textes. J’ai eu la chance de lire son second roman bien avant sa publication, de lui faire part de mes impressions. Une amitié littéraire au départ, une amitié tout court aujourd’hui. Marilyse a gentiment accepté de répondre à mes questions.
- Depuis quand es-tu auteur ? Pour quelles raisons as-tu en envie d’écrire ?
J’écris depuis que je suis enfant. Ensuite, avec la vie active, les enfants, le sport (une fois par an…), je n’ai plus eu le temps. Puis, il y a six ans, j’ai décidé un peu par hasard de participer à un concours de nouvelles régionales organisé par la médiathèque de ma ville. Depuis, j’en ai gagné quelques-uns, ce qui m’a donné suffisamment de confiance pour persévérer et pour finalement me décider à écrire des romans. Ce qui me donne envie d’écrire, c’est de donner des émotions à mes lecteurs et, peut-être, de les amener à prendre du recul sur leur propre vie. Bon, d’accord, je suis naïve…
- Quelles sont tes sources d’inspiration ?
J’adore les histoires vraies, les anecdotes, les faits divers, les témoignages. Il m’arrive donc souvent de m’emparer de mon carnet magique après qu’une amie m’a raconté une histoire, en regardant une émission de télé ou à la lecture d’un article de presse. Ensuite, je picore parmi toutes mes histoires des petits bouts, un personnage par-ci, un décor par-là et j’ajoute une once de fait réel pour agrémenter le tout !
- Comment travailles-tu les romans que tu écris ?
Je commence par écrire la trame globale, un résumé de deux ou trois pages. Ensuite, je creuse les intrigues (principales, secondaires, voire tertiaires), les personnages (dans toute leur complexité !), les décors, etc. Et je définis le plan du roman qui représente un fil conducteur mais qui peut être amené à évoluer si j’en ressens le besoin.
- Si tu avais des conseils à donner aux bébés auteurs (comme moi) ?
De ne pas s’arrêter. Quand on rencontre un moment de doute ou un blocage, il fait en parler à des personnes de confiance, essayer d’autres solutions pour contourner la difficulté, voire sauter un chapitre ou effectuer des recherches nécessaires à l’intrigue mais ne pas laisser tomber. Sinon, au bout de quelques jours, on risque de se décourager et de trouver que « c’est trop nul » et d’abandonner.
- Quels sont tes projets publication ?
Après avoir publié mes deux premiers romans « Au-delà des apparences » et « Le Bon Dieu sans confession », je viens de me lancer dans la préparation de mon troisième roman. J’en suis à la fiche « personnages ». Reste l’élaboration du plan, ce qui n’est pas l’étape la plus simple pour moi !
Pour finir, parce que c’est le nom de mon blog et que j’aurais aimé être Bernard PIVOT… Voici donc l’interview « des mots et moi »…
1- Quel est ton mot préféré ? Pourquoi ?
Espoir. Parce qu’il y a toujours un espoir. Mais l’espoir doit marcher main dans la main avec la volonté. S’ils sont réunis, je crois que tout est possible, d’une manière ou d’une autre.
2- Quel est le mot que tu utilises le plus dans tes textes et dont tu ne pourrais te passer ? Pourquoi ?
Le regard (et tous ses dérivés). Je ne sais pas si c’est le plus utilisé dans mes écrits mais j’utilise fréquemment le regard pour exprimer les émotions de mes personnages.
3- Quel est le mot que tu détestes utiliser ? Pourquoi ?
Sérendipité ! Parce que je ne sais absolument pas ce qu’il signifie malgré le magnifique billet que tu avais rédigé à ce sujet. Désolée !
4- Si tu étais un titre de roman ? Pourquoi ?
« L’incroyable histoire d’une fille qui a toujours douté d’elle jusqu’au jour où elle en a eu marre et a préféré écrire pour rendre les gens heureux. »
« Incroyable » est sans doute de trop, mais bon… Quoi ? C’est trop long ? Ah, tu crois ? Oui, peut-être… Désolée… 😉
5- Les romans que tu aurais voulu avoir écrit ? (un seul, ce n’est pas possible !)
L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle
Très chère Sadie, Sophie Kinsella
Sors de ce corps, William.
Ok, ce n’est pas de la grande littérature, mais ce sont des histoires qui m’ont fait du bien. Et ça me suffit.
6- Ta citation préférée ?
« Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve, sans jamais vous laisser décourager ». Walter Disne
Et pour finir, petit challenge, je te propose de choisir 1 mot que je devrais obligatoirement utiliser dans ma prochaine nouvelle ! 🙂
Le mot imposé :
« Peuchère » ! Je sais que tu l’adore !
Merci Carène pour cette interview qui fait du bien !
Une belle interview ! J’ai adoré la citation !!
Une belle interview d’une femme adorable 🙂
Très sympa cette petite interview. C’est toujours agréable d’en savoir plus sur ceux qu’on lit. 🙂
Tout à fait !!! Et en vrai elle est encore plus sympa ! 🙂
Très belle interview qui donne envie de découvrir l’auteure à travers ses écrits. J’aime moi aussi les lectures qui font du bien 🙂
Et la citation, top !
Son 1er roman est super, son 2ème est encore mieux ! Fonce !
A y est, j’ai lu Le bon Dieu sans confession et j’ai adoré !
Merci 🙂
Ca ne m’étonne pas !!!!