L’absente
Je pensais que lorsque cela arriverait j’écrirais tout de suite.
Pour vous la raconter. Le jour où elle est entrée dans notre vie. Ses innombrables conneries. Ses positions pour dormir. Ses manies.
Je pensais que cela irait de soi. Écrire pour évacuer.
Je pensais que la peine s’estomperait. Au fond on était préparé. On le savait bien que ça arriverait. Que la fin approchait.
Je pensais mal.
Je ne savais rien de l’absence.
De la maison vide. Chaque matin lorsque je reviens de l’école.
Du canapé vide lorsque je mange le midi.
Du tapis vide, lorsque je reviens de l’école le soir.
Je ne savais rien de cette image sans vie, là sur une table de métal.
De cette phrase prononcée en quelques secondes « elle est partie »
Je ne savais rien.
Il faudrait ranger les gamelles.
Il faudrait démonter la niche.
Il faudrait même modifier ma description sur le blog
Il faudrait.
Mais je ne fais rien.
L’absence est encore trop forte, trop vive, trop pesante.
Le manque d’elle, de ses conneries, de ses positions pour dormir, de ses manies.
On décide de prendre un chien. On l’aime. Et 15 ans plus tard on est malheureux.
C’est la vie. Ça je le sais.
Mais putain, ce que c’est dur.
<3
Oh mince … plein de courage … c’est toujours dur mais ça n’empêche pas de les aimer et de se souvenir, et ça n’empêche pas non plus de recommencer, un peu plus tard, avec un nouveau compagnon. Des bisous !
Merci <3
Notre premier chien est mort un jour de st Valentin, plus de fete des amoureux depuis. Je comprends ta peine, nous avions fait le choix de le remplacer tout de suite. Courage
J’y réfléchis…
oui, ils font partie de notre vie complètement et un jour, ils ne sont plus là pour nous accompagner.
Voila… C’est la vie, et la vie n’est pas toujours facile.
Bisous vous
merci <3