Ma lecture de « Le livre des Baltimore » – Joel DICKER
Dire que j’ai attendu ce livre est un euphémisme. À peine avais-je tourné la dernière page de La vérité sur l’affaire Harry Quebert que j’avais déjà envie de lire le suivant c’est dire.
Et puis à force de demander à Joël Dicker quand sortait son prochain, j’ai fini par le savoir.
Et là, vous vous dites : « nan mais elle parle avec Joël Dicker ? Le Joël Dicker ? Celui qui écrit si bien (et qui soit dit en passant est canon) ? » Et ouais ! Enfin si l’on considère qu’échanger deux tweets c’est parler. Moi je dis que oui.
Bref, j’ai donc su que le roman sortait le 26 septembre 2015… En Suisse.
Si je vous dis que j’ai hésité à prendre un jour de congé pour aller l’acheter en Suisse vous me croyez ? Non ? Et bien vous avez tort…
En France, la date annoncée était le 29 septembre. Autant vous dire que le 29 septembre j’étais chez Auchan (ouais je sais c’est pas super glamour) devant le rayon livres. Et là, point de nouveau Joël Dicker. Pas une trace. Pas l’ombre d’un présentoir. Affolée, je demande à une vendeuse ce qu’il en est. Une horde de fans en délire a-t-elle débarqué à l’aube pour tous les acheter ? Je me maudissais déjà mentalement de ne pas avoir fait partie de cette horde échevelée…
Avec un sourire, la vendeuse me dit que le roman ne sort pas le 29 mais le 30. Contrairement en effet à ce qui a été annoncé par les médias. Elle croit bon d’ajouter qu’elle a reçu les romans mais qu’elle n’a pas le droit de les vendre avant le lendemain.
Keuwaaaaa ? Le roman est quelque part dans le magasin et on ne peut pas l’acheter ? ! Bien sûr je pouvais toujours tenter de m’introduire discrètement dans ledit endroit pour tenter de me saisir du roman. Mais je ne sais pas pourquoi, cette idée n’a pas fait long feu. Le discrètement sans doute.
J’ai donc attendu, attendu et attendu le lendemain pour de nouveau me rendre chez Auchan et apercevoir de loin, ô joie, le présentoir bien garni.
Et bien vous savez quoi ? Ça valait le coup d’attendre ! Oui parce que le risque quand on a à ce point envie de retrouver un auteur, c’est d’être déçue.
Le livre des Baltimore a tenu toutes ses promesses. Pour moi, il est même encore meilleur que le précédent. C’est dire.
L’histoire
Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.
Les Goldman-de-Montlair, dont est issu Marcus Goldman, l’auteur de La vérité sur l’affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey.
Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d’une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne,.
Huit ans après le Drame, c’est l’histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu’en février 2012, il quitte l’hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s’atteler à son prochain roman.
Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu’il éprouva jadis pour cette famille de l’Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s’effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu’au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu’est-il arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
C’est donc une saga familiale que nous offre ici Joël Dicker. Et moi, j’adore les sagas.
Une fois de plus l’histoire est très bien menée. Avec des allers-retours entre le passé et le présent. Des personnages fouillés que l’on voit évoluer au fil des années.
Difficile de refermer le livre avant la dernière page. Prouesse de Joël Dicker réitérée.
Une fois ma lecture terminée, je me suis demandé pourquoi j’aimais autant cet auteur, ce qui dans son écriture me procurait autant de plaisir.
J’ai fini par comprendre. Joël Dicker réussit pour moi le tour de force de nous livrer une histoire dense avec énormément d’éléments, que ce soit au niveau des personnages ou de l’intrigue, le tout avec une plume d’une simplicité et d’une fluidité magistrale. C’est ce qui fait que le livre ne se lit pas, il se dévore. C’est ce qui pour moi fait de Joël Dicker un immense auteur. Définitivement.
Pas sûre que pour le prochain, je ne me rende pas directement en Suisse…
Le livre des Baltimore – Joel DICKER
Editions de Fallois
30 septembre 2015
476 pages
Je valide totalement ton avis ! Je l’ai dévoré aussi, et je l’ai trouvé aussi bon, si ce n’est meilleur, que « La vérité sur l’Affaire Harry Québert ». Un tout autre style, mais un roman plein d’émotion, riche et à la hauteur des espérances créées par l’attente de la sortie du bouquin 🙂
Et bien nous sommes d’accord !! Quel talent il a !! Mon défi 2016 : échanger deux mots avec lui en vrai ! 😉
j’ai adoré !!!