Mais Librinova, comment ça marche ?
Cette question, je l’ai eue des dizaines de fois depuis que mon aventure a débuté chez Librinova. Je me suis dit qu’il y avait donc là matière à un billet sérieux (enfin pas trop non plus, vous me connaissez !).
Librinova c’est quoi ? Librinova c’est donc une société qui accompagne les auteurs qui souhaitent s’autoéditer. Le mot accompagnement est important parce qu’on ne fait pas tout, tout seul. À la différence d’autres plates-formes d’autoédition.
Derrière Librinova, il y a des gens, des vrais, si si, je vous promets. Et même que ce sont les personnes les plus adorables qui soient. Il y a Charlotte et Laure (mes deux marraines les bonnes fées, pour lesquelles j’érige actuellement une statue à leur gloire dans mon jardin), mais aussi Ophélie qui répond à toutes les questions techniques des auteurs apeurés. Il y a aussi deux autres personnes il me semble, mais n’ayant pas eu de contact avec elles, difficile d’en parler. À n’en pas douter, ils ou elles sont tout aussi formidables que les trois drôles de dames précédemment susmentionnées (ahahahaha je me fais rire toute seule… Non, rien c’est vendredi c’est pour ça).
Il paraît qu’on a presque tous un manuscrit dans un tiroir. L’écriture est un loisir partagé par beaucoup apparemment. En même temps, je comprends tout à fait pourquoi, vous imaginez bien.
Laure et Charlotte répètent qu’il ne faut jamais laisser dormir un manuscrit dans un tiroir (n’est-ce pas M. Caillou ?).
Librinova permet donc avec une facilité déconcertante d’exhumer de dessous nos chaussettes, orphelines la plupart du temps, ce texte que l’on a écrit avec amour, et qui, sans doute, sera nommé au prochain Goncourt.
Pour cela, il suffit de cliquer sur l’onglet « Je me publie » et de se laisser guider. Franchement, même pour une sous douée de l’informatique comme moi, en dix minutes c’est fait.
Mais ça doit coûter cher non ? Que nenni ! Cela peut ne coûter que la modique somme de cinquante euros. C’est quoi cinquante euros ? Même pas le prix d’un craquage chez Sarenza pour une paire de Stan Smith.
Cinquante euros, c’est le prix du forfait de la publication de base. Ce tarif inclut les démarches d’enregistrement ISBN (Je ne sais même pas ce que cela veut dire…), la création du fichier epub, la mise en ligne sur toutes les bonnes e-librairies (près de 90 il me semble).
A ce tarif, on peut ajouter des options : création de couverture, pack communication, pack correction (pour éviter les commentaires 1 étoile sur Amazon « Mon dieu, ce roman est bourré de fautes, j’en ai repéré au moins trois… On ne dit pas c’est de ma faute, mais c’est ma faute », je suis traumatisée ? Sans doute un peu en effet), suivi des ventes (aaaaah le suivi des ventes.. La première chose que je fais chaque matin depuis 1,5 an, avant même d’aller faire pipi c’est dire).
Et ça rapporte au moins ? Je sens que les idées reçues vont ici s’effondrer. Oui, l’autoédition ça rapporte. Et ça peut même payer un voyage à New-York. Je dis ça, je dis rien.
Une fois votre manuscrit dans les tuyaux de chez Librinova, la belle Ophélie vous enverra un mail pour que vous alliez choisir votre prix de vente. Pas trop haut, ça reste de l’autoédition et du numérique. Trois femmes est par exemple à 0,99 euros et Un merci de trop à 2,99.
Jusqu’à 1000 ventes, Librinova reverse à l’auteur à l’auteur 100 % des droits perçus (ce qui correspond à peu près à 60 % du prix de vente car les e-librairies prennent une commission de 40 %, et oui rien que ça).
Au-delà de 1000 ventes, Librinova perçoit 10 % des droits perçus. L’auteur touche donc dans ce cas 50 % environ de son prix de vente. Je vous laisse faire le calcul lorsque vous vendez 100, 400, 1500 voire 4211 exemplaires de votre roman.
Ces droits sont versés aux auteurs deux fois par an (fin septembre et fin mars).
Mais surtout, lorsque vous avez franchi la barrière des 1000 ventes, et c’est là pour moi l’une des grandes forces de librinova, vous intégrez (si vous le souhaitez) le programme « En route vers le papier ». Laure et Charlotte entrent en scène et démarchent les éditeurs pour proposer votre manuscrit. Et l’air de rien, au bout de quelques mois, vous vous retrouvez chez Michel Lafon devant un contrat d’édition. Comment ça, je parle de moi ? Ah oui, pardon, ça m’a échappé…
Est-ce que je vous ai dit que mon roman allait être édité chez Michel Lafon ? Oui ? Tiens, curieux…
J’avais raison lorsque je vous disais que c’était enfantin ! Il est donc temps de prendre votre courage à deux mains, et non pas vos jambes à votre cou (enfin chacun sa technique après tout) et de vous lancer dans cette aventure ! Librinova vous attend. Avec bienveillance, gentillesse et amour des mots.
Je précise que ce billet n’est pas un sponso, que je ne touche rien du tout de la part de librinova pour le publier. Si ce n’est peut-être un merci, et un bisou lorsque l’on verra lors du Salon du livre de Paris en mars. Est-ce que je vous ai dit que je participais au salon du livre ? Noooooon ? Tiens, curieux… Ça ne saurait tarder alors !
Ne t’inquiète pas, je fais la poussière dans mes tiroirs 🙂 (bon, dans mon cas, c’est le papier qui se vend le plus, malgré la gentillesse d’Ophélie. Je suis à un exemplaire de faire une nouvelle réimpression !)
Bravo!
je ne connais pas cette société je vais bientôt les contacter merci pour l’info
Hello! Je viens de découvrir ton blog en passant par celui de Fanny ^-^
Je le trouve très beau! si tu as des conseils à me donner, ce serait très gentil, le mien est tout moche ! 😀
sinon pour cet article, il m’a vraiment intéressée. Jusqu’ici je faisais tout toute seule sur Amazon. Je viens de tenter iggybook, très efficace pour une geek mais de ce que j’en ai vu pour l’instant, c’est très « robotisé ». Je n’ai pas cet accompagnement humain.
Je vais sûrement me laisser tenter par librinova pour mon prochain roman !
merci en tout cas pour ce retour d’expérience!