Souvenirs, souvenirs : Hartley, coeurs à vif
Il y a quelques jours, avachie dans le canapé tout pourri élégamment installée dans le canapé tout droit sorti des pages design des magazines de déco, je suis tombée sur une rediffusion d’une série qui a bercé ma jeunesse pas si lointaine – le 1er qui crie au mensonge sera rayé de mon testament d’auteure à succès international – j’ai nommé Hartley, cœurs à vif.
Évidemment, je n’ai pas pu faire autrement que de regarder l’épisode en cours. Et le suivant… Au grand désespoir de Son Altesse Grand Garçon c’est-quoi-ce-truc-nul-que-tu-regardes-maman !
Cette série est pour moi l’une des meilleures de mon adolescence. Je me souviens des personnages très clairement. Je me souviens que je trouvais ça coooool de vivre dans un hangar sans parents. Je me souviens que j’ai pas mal pleuré devant certains épisodes.
Jodie et Nick. Et le décès de Nick. Et puis Danielle cette petite blonde sympa et son copain Steve. Et le décès de Steve. Oui dans cette série aussi, les scénaristes aimaient faire mourir les personnages. Ce qui m’a valu toute une discussion avec Nadège, éminente libraire du cultura de Barentin. C’est vrai quand on y pense, faut-il obligatoirement faire mourir des personnages principaux pour que le succès soit au rendez-vous ? Cette réflexion fera l’objet d’un autre billet, parce qu’il y a matière. Docteur mamour bordayyyyyl, docteur mamour !!!!
Il y avait aussi Costa qui voulait absolument devenir une star en Amérique. Et Katerina, cette brune superbe, jalouse, excessive et forcément ultrasensible. Son histoire d’amour improbable avec Charlie l’intello à vous coller des papillons dans l’estomac.
Et puis Mélanie Black. Ahhhhh ce personnage. Cette petite fille riche, pas très belle et première de la classe. Cette fille raillée par les autres, utilisée pour son argent et qui un jour part complètement en vrille. Se teint les cheveux en rouge, change complètement de look et se détruit à petit feu. Ce personnage-là est arrivé au moment où j’étais moi aussi au plus mal. Rien que de repenser à elle j’en ai le cœur qui se serre.
Mais, comment parler de Hartley, cœurs à vif sans parler du beau Drazic ! Aaaaaaaaah Draziiiiiic. Ce bad boy au grand cœur. Anna Todd et autres auteures de romance contemporaine n’ont rien inventé. Dès 1996, toutes les ados se pâmaient déjà devant Drazic. Son sourire, son regard. Son amour pour Anita. Destructeur et attachant. Je l’écris et le revendique, Drazic for ever !!
Sans oublier le personnage d’Allie Matts. Cette lycéenne qui rêve de devenir romancière et qui finit par écrire un roman. Cette lycéenne qui tombe amoureuse d’un enseignant, Tom Summers, aka Simon Baker (Hiiiiiiiiii !!!!)
Nan mais cette série, je crois que je prendrais plaisir encore aujourd’hui à la regarder. Une série moderne qui traite de sujets difficiles et peu convenus par rapport aux autres séries de l’époque : racisme, exclusion sociale, handicap… On est loin d’Hélène et les garçons.
Et Drazic bien sûr… Aaaaah Drazic…
Je vous laisse, je m’en vais me jeter des glaçons dans la culotte !
À noter que je ne suis pas sûre de cette dernière réplique… Mais bon si à 35 ans (pour encore 16 jours) on ne peut pas écrire ça, on ne le pourra jamais…
AAAAAH J’ai chaud !!!!!
Je regarde tout les jours les vieux épisodes !! Ahouuuuuu Draz’ !!! <3