Ma lecture de « Harry Potter et l’enfant maudit » – JK ROWLING, John TIFFANY, Jack THORNE.
Il y a de cela quelques années, l’Homme et moi étions dans une librairie, à minuit, pour acheter le dernier volume d’Harry Potter. Le 5 ou le 6, je ne me souviens plus bien. A l’époque, on pouvait se le permettre. Parce qu’à l’époque il y avait un petit détail en moins. Enfin, deux petits détails pour être tout à fait exact. Son Altesse Grand Garçon et Sa Majesté de la Poupette.
Donc, cette fois-ci, pour ce qui sera sans doute LA sortie de l’année, point de librairie à minuit mais une pré-commande et une livraison le 14 octobre tapante. Inutile de vous dire que vendredi soir lorsque j’ai regardé dans ma boîte aux lettres j’étais légèrement, mais très légèrement surexcitée. D’autant qu’en fin de journée je suis passée devant une montagne d’exemplaires à Auchan…
Heureusement pour Amazon, il était bien dans la boîte. Et c’est fébrile que j’ai commencé la lecture dès vendredi soir bien au chaud sous la couette. Désolée pour Kristan Higgins, que j’adore hein, que j’ai lâchement abandonné.
L’histoire
Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie. Marié, et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Quand passé et présent s’entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.
L’histoire reprend exactement au même endroit qu’à la fin du 7eme roman, voix 9 ¾, Albus Severus Potter doit faire son entrée à Poudlard et il a peur de se retrouver chez Serpentard. Harry tente de le rassurer en lui rappelant qu’il porte le nom d’un directeur de Serpentard et l’homme le plus courageux qu’il ait connu.
Et aussitôt, la magie reprend. Aussitôt l’univers d’Harry Potter s’impose de nouveau. On retrouve avec joie Harry, Ron et Hermione. Mais aussi Giny, le professeur McGonagall, Drago Malefoy. Et on découvre deux nouveaux personnages : Albus Potter, deuxième fils d’Harry et Giny et Scorpius Malefoy, fils de Drago et d’Astoria. Deux garçons qui vont devenir amis, les meilleurs amis du monde. Albus qui souffre d’être le fils d’Harry Potter et qui peine à créer du lien avec ce père auquel il ne ressemble pas. Scorpius qui subit le poids du nom familial accompagné de la rumeur d’être le fils de Voldemort.
Voilà donc le point de départ de cette huitième histoire. Je ne peux vous en dire plus au risque de vous en dire trop.
J’ai dévoré plus que je n’ai lu cette pièce. Car oui c‘est bien une pièce de théâtre mais une fois les premières pages passées (qui sont il est vrai un peu déstabilisantes), on oublie complètement et on est plongé dans l’action. On est avec Albus et Scorpius, on retrouve tout ce qui fait que l’on aime Harry Potter.
Cette huitième histoire est pour moi très réussie. Elle comble enfin la frustration de ces quelques pages du 7eme roman dans lesquelles on découvrait Harry, Ron et Hermione adultes sans en avoir assez, sans avoir l’impression d’être rassasié. Je m’étais toujours dit qu’il manquait quelque chose et bien avec ce huitième tome c’est chose faite.
Harry Potter et l’enfant maudit
JK ROWLING
Editions Gallimard
Octobre 2016
341 pages
Merci , je n’était pas sûre d’avoir envie de le lire , mais tu m’a convaincue !